Depuis le début de blog, fin 2016, j’ai publié un certain nombre de billets traitant de l’escrime sous un angle psy. Ces billets ont permis il y a quelques années à mon blog de gagner en visibilité, en particulier grâce au maître Michel Sicard, qui les avait répercutés à plusieurs reprises sur sa page Facebook à l’époque.
Avant d’avoir le temps de poursuivre ce travail en rassemblant ces articles et d’autres non publiés dans un futur livre, voici la première partie d’une compilation de ces billets, publiés en 2017-2018.
Dans le tout premier, je m’étais intéressé au masque et à ces vertus, on peut tout autant s’y cacher, bien à l’abri, qu’utiliser son opacité pour projeter à loisir sur l’adversaire :
Le masque d’escrime : espace de protection grillagée, surface de projection lisse
Puis, j’avais évoqué la compétition, vue souvent comme une course au narcissisme, mais qu’on peut voir également comme un apprentissage de l’altérité, de la défaite et de la perte :
La compétition sportive, apprendre à gagner, apprendre à perdre
Dans ce premier triptyque, j’avais aussi évoqué la délicate posture de l’arbitre et la fonction du tiers :
Garant de la loi, tiers séparateur, l’arbitre et la fonction paternelle
…Avant d’aller faire un tour du côté de la rivalité avec la figure paternelle de l’entraîneur, ainsi que du narcissisme de ce dernier…
J’avais ensuite souhaité rendre hommage à tous les plus beaux craquages, sabotages et autodestructions diverses dont j’ai pu être témoin le dimanche dans les gymnases, avec cette question en filigrane qui demeure entière : comment parvenons-nous parfois à nous freiner, nous mettre des bâtons dans les roues et à nous gâcher la vie !
Bien sûr, dans les sports de combat, il y a des règles, qui délimitent l’espace du jeu et l’espace de la réalité. L’une des plus importantes, mise sous les feux de l’actualité durant les derniers championnats du monde à Milan cet été, c’est l’obligation de saluer son adversaire et l’arbitre, petite explication ici :
Enfin, dans une perspective psychocorporelle, je m’étais intéressé à l’ancrage en escrime et dans les sports de combat, à travers cette anodine consigne que chaque escrimeur a déjà entendu au moins une fois dans sa vie : « Fléchis sur tes jambes ! »
Fléchis tes jambes ! Escrime et ancrage, une perspective psychocorporelle
Voici pour cette première partie ; la seconde, comportant les billets publiés entre 2018 et 2021, est disponible ici. Bonne lecture et à très vite !
Pour aller plus loin :
Le Bruit des lames, récit du jeune maître d’armes que j’étais, et qui aurait bien aimé avoir ces ressources à sa disposition pour y voir plus clair dans son quotidien d’éducateur, est disponible à la vente ici.
Image du bandeau : Lubomir Atanassov – Vampyr Works
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Pascal Aubrit, psychothérapie relationnelle et coaching à Auvers-sur-Oise (95)
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grauer
simple, clair, net et précis, merci pour ce récapitulatif