Vous connaissez certainement ces jeux qui se pratiquent avec une, voire deux cordes élastiques. Les élèves de mes cours d’escrime adorent. J’accroche ma corde à un point fixe et la fais tourner, pendant que les petits escrimeurs passent dessous tour à tour dans une série d’exercices à difficulté croissante et tentent d’éviter de se faire toucher. Tel un véritable robot, aguerri par des années de pratique, je fais tourner la corde avec une régularité de métronome, tandis que la sanction tombe, implacable, pour ceux qui se trouvent sur sa trajectoire parce qu’ils n’ont pas traversé dans la bonne fenêtre de tir.
Catégorie : escrime
Pour le troisième article de ce triptyque sur l’escrime, après le masque et la compétition, j’aimerais que nous portions notre attention sur le mal aimé du sport : l’arbitre.
Je suis psychopraticien, coach et maître d’armes. La compétition, pour laquelle je n’étais absolument pas doué lorsque j’étais enfant, m’a amené à plusieurs réflexions, notamment lorsque intervenant en milieu professionnel en tant que coach, je me suis aperçu que les analogies étaient nombreuses entre ce qui se vivait dans mon sport et ce qui pouvait se retrouver dans l’entreprise.
J’ai démarré ma vie professionnelle à dix-neuf ans en devenant maître d’armes. Aujourd’hui l’escrime n’est plus au cœur de mes activités, mais je poursuis l’enseignement de mon sport, et ce avec un plaisir renouvelé depuis que j’ai le luxe d’exercer dans plusieurs domaines.