Cabinet de Psychothérapie et de Coaching à Auvers-sur-Oise (95)

Catégorie : Psy et pédagogie

On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau - Héraclite

Quand on change, on a changé

On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. (Héraclite)

Il est des phrases qui marquent un parcours, au point qu’elles nous reviennent régulièrement en écho plus tard. Quand on change, on a changé, était l’un des mantras de Nicolas de Beer et Isabelle Laplante, auprès de qui je me suis formé au coaching entre 2009 et 2011. Ils exprimaient là leur croyance dans un monde en perpétuel changement, en un équilibre sans cesse renégocié. Une croyance qui nous soutient lorsque la vie nous fait croire à un douloureux retour en arrière.

La Crise, l’expression de la saine colère

 

Souvent subie plus que souhaitée, la colère fait partie des émotions de base, comme on peut l’apprendre de façon agréable aux enfants grâce à l’excellent Vice-Versa, que j’avais chroniqué ici. Je ne m’étendrai pas sur la colère en elle-même, il existe une littérature psy plus que conséquente sur le sujet. On en trouve en particulier sur les bienfaits de la colère, lorsqu’elle peut être mobilisée sans violence, dans l’expression d’une bonne agressivité, afin d’affirmer une position et de mettre des limites aux autres.

Le désaccord, début du dialogue

Au secours, nous ne sommes pas d’accord !

« Je ne suis pas d’accord. »

Cette sentence clôt souvent l’échange de façon précoce, sapant à la base le dialogue à naître. Car justement, Je ne suis pas d’accord signe le début d’un dialogue, non sa conclusion.

Enseignant, éducateur, coach… sortir de la solitude pour réguler sa pratique

Les métiers de l’accompagnement sont faits de contradictions, de paradoxes, de décalages, de confusions. La première confusion potentielle résidant probablement dans le fait que l’autre, celui que j’aide, que j’accompagne, à qui j’enseigne, est également celui qui me fait vivre.

Pour une relation éducative affectivement investie

Pour une relation éducative affectivement investie

Dans Le Bruit des lames, mon livre sorti en septembre dernier, je raconte la façon dont j’ai été – en tant que jeune éducateur sportif – débordé par mon implication dans mes relations avec mes élèves escrimeurs. J’y aborde notamment la question de la séduction et du désir, sujet brûlant sous les feux de l’actualité aujourd’hui, ainsi que d’autres questions que je pouvais me poser à l’époque :

Agressivité et violence, une différence notable

Combattre pour apprendre à s’appuyer sur l’autre

Une nouvelle fois, je vais m’attarder sur la discipline que je pratique depuis plus de trente ans et enseigne depuis vingt ans : l’escrime. Au-delà, il s’agit d’une réflexion sur les sports d’opposition et de compétition, encensés par certains, décriés ailleurs, notamment parce qu’ils formeraient à écraser l’autre. Je pense pour ma part qu’ils contribuent à apprendre à s’appuyer sur lui.

la relation maître-élève

Maître-élève, une relation compliquée

Un jour ou l’autre, il fallait bien que je me confronte aux gros mots de la psy. Ne pas parler du transfert alors qu’on écrit sur le point de vue de l’entraîneur, et qu’on est psy par-dessus le marché, c’est un peu comme de faire de l’escrime avec des sabres en mousse ; à un moment ou un autre ça a ses limites.

A propos de la gestion du stress dans les épreuves sportives

Atlas, le monde sur ses épaules

Dans la mythologie grecque, Atlas est condamné par Zeus à porter la voûte céleste à bout de bras, mais il est souvent représenté portant le monde sur son dos. L’atlas, c’est également la première vertèbre cervicale, celle qui soutient la tête, notre monde interne, personnel. Parfois ce dernier pèse lourd, lui aussi.

Estime de soi : une déclaration à s’adresser à soi-même

Souvenir d’une journée de formation au coaching professionnel il y a une dizaine d’années. Le thème du jour pour notre petit groupe de huit apprentis-coachs : l’estime de soi…

GC 61 Une welove dossier culture de la gagne itw Pascal aubrit

Interview We love tennis : qu’est-ce que la culture de la gagne ?

 

Le magazine We love tennis et son équivalent papier Grand Chelem m’accordent ce mois-ci une interview dans le cadre du dossier qu’ils consacrent à la culture de la gagne. L’occasion pour moi de m’exprimer sur le sport de haut niveau, la compétition, la victoire, la défaite, des sujets que j’ai pu aborder au cours de plusieurs articles, notamment dans celui-ci où je fais l’hypothèse que la compétition sportive est avant tout un terrain propice pour apprendre à perdre.

groupes et harcèlement

Alliance, trahison, harcèlement, petit détour par la vie des groupes

L’autorité d’un groupe (…) est toujours beaucoup plus forte et beaucoup plus tyrannique que celle d’un individu, si sévère soit-il.
Hannah ARENDT

Après-midi de vacances dans un gymnase francilien. Une quinzaine d’enfants de 8 à 14 ans, répartis en trois équipes, disputent un tournoi de balle assise. Le but : toucher les joueurs de l’équipe adverse afin de les éliminer.

Dépasser le père, un interdit majeur ?

Ai-je le droit de battre mon entraîneur ?

L’un des intérêts de la pratique d’une activité sportive compétitive, qu’elle soit individuelle comme l’escrime, le tennis ou la course, ou bien collective comme le football ou le basket, c’est la possibilité de se mesurer aux autres ; même si, comme je l’évoquais dans un précédent article sur l’apprentissage de la défaite par la compétition, une conception des relations basée sur un étalonnage permanent est inadaptée, tout comme l’est celle qui consiste à nier la rivalité et les rapports de pouvoir. Se mesurer, se comparer, se différencier, sont des activités fertiles dans la construction du narcissisme ; il y a là un mouvement qui vise à intégrer la reconnaissance de l’autre en coexistence avec le maintien de soi.

L'effet Pygmalion fonctionne dans les deux sens, au détriment des enfants qui engagent les relations sur le mode du rejet

Relation éducative, quand nous n’aimons pas les enfants que nous avons en charge

Vous connaissez certainement ces jeux qui se pratiquent avec une, voire deux cordes élastiques. Les élèves de mes cours d’escrime adorent. J’accroche ma corde à un point fixe et la fais tourner, pendant que les petits escrimeurs passent dessous tour à tour dans une série d’exercices à difficulté croissante et tentent d’éviter de se faire toucher. Tel un véritable robot, aguerri par des années de pratique, je fais tourner la corde avec une régularité de métronome, tandis que la sanction tombe, implacable, pour ceux qui se trouvent sur sa trajectoire parce qu’ils n’ont pas traversé dans la bonne fenêtre de tir.

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