Entamer une psychothérapie, avec qui, et pour quoi faire ?
Au cours de notre vie, de multiples raisons peuvent nous amener à consulter un psy. Sans faire une liste exhaustive, je pense aux deuils et aux pertes que nous traversons, au burn out ou à la dépression, aux difficultés relationnelles, familiales, et plus généralement aux émotions et aux événements de la vie qui nous impactent et nous débordent.
Lorsque nous traversons une difficulté que nous ne parvenons pas à résoudre seul, alors c’est sans doute un bon moment pour aller voir quelqu’un, une personne sur qui nous pourrons nous appuyer pour un moment, avant que chacun ne reprenne sa route. Car la thérapie est un moment, un espace que nous nous offrons pour déposer nos soucis, comprendre nos fonctionnements et vivre nos émotions, qui ne sont pas toujours les bienvenues au dehors.
Vient alors la question du choix du thérapeute : voir un psy, d’accord ! Mais un psy… quoi ? Car l’offre sur le marché de la psychothérapie et du développement personnel est pléthorique, et on pourrait se dire qu’il n’y a finalement que les professionnels qui y comprennent quelque chose (et on aurait sans doute raison). Alors, si nous connaissons quelqu’un qui a une bonne adresse à nous conseiller, c’est très bien. Sinon, on peut aussi tenter d’y voir plus clair en lisant le guide pratique du consultant en psychothérapie, et se mettre en quête du/de la praticien(ne) qui sera à même de nous accueillir.
Une psychothérapie relationnelle
La psychothérapie relationnelle est le courant dans lequel je m’inscris. Ce champ disciplinaire est basé sur le postulat suivant : quelle que soit la technique utilisée par un thérapeute ou ses outils, c’est avant tout la relation qui soigne. Cela ne dispense pas bien évidemment le thérapeute d’une formation technique et théorique exigeante. Je développe cette idée davantage dans l’article consultable avec le lien ci-dessous :
Psychothérapie relationnelle : le psy au sein de la relation
Le cadre thérapeutique
Chacun choisit évidemment son psy en liberté. Il existe cependant 5 critères définis par les associations professionnelles du mouvement de la psychothérapie relationnelle, dont un psy sérieux devrait pouvoir se prévaloir :
- avoir suivi une psychothérapie ou une psychanalyse personnelle approfondie ;
- avoir suivi une formation théorique et pratique de haut niveau ;
- être inscrit dans un processus de supervision de la pratique professionnelle ;
- respecter un code de déontologie ;
- être reconnu et agréé par une commission de pairs expérimentée
Ces critères sont des éléments du cadre thérapeutique, ils représentent une garantie de sécurité pour le patient, comme pour le thérapeute.
Le cadre est fait d’un ensemble d’éléments concrets : prix, durée et fréquence des séances, règles à respecter pour le patient et pour le thérapeute.
C’est le cadre qui permet de différencier la psychothérapie d’autres relations d’accompagnement avec des cadres différents, comme le coaching, le conseil, le développement personnel, ou même la conversation avec un ami autour d’un café. Oui, il y a également un cadre dans cette dernière ! Il est constitué d’éléments comme la durée du temps que nous avons décidé de passer ensemble, les sujets que nous souhaitons ou non aborder (peut-on parler de tout et comme on le voudrait ?), la question financière (qui paie le café ? On partage ?), etc.
Il y a peu de chances que nous évoquions ce cadre à voix haute (à part la question de l’addition peut-être !). Il restera probablement implicite, simplement parce que nous n’avons pas besoin qu’il en soit autrement pour prendre un café entre amis. En psychothérapie au contraire, il est essentiel d’évoluer dans un cadre qui soit énoncé clairement. Cela permet à chacun de le rappeler et de le réinterroger autant de fois que nécessaire.
Le cadre que je mets en œuvre :
- Les séances durent environ 45 minutes. Elles ont lieu à mon cabinet, 20 bis, rue Alphonse Callé à Auvers-sur-Oise (95).
- Le prix de la séance est de 65 euros.
La psychothérapie n’est pas remboursée par la sécurité sociale, ni par la plupart des mutuelles, à de rares exceptions près. - Le rythme des séances est défini en fonction des moyens et du besoin de chacun. Au temps de Freud, on venait en analyse quatre ou cinq fois par semaine et l’accompagnement durait six mois à un an. Aujourd’hui, j’entends régulièrement le témoignage de personnes qui ne vont en thérapie qu’une à deux fois par mois, mais ce depuis dix ans ou plus…
Il est précieux de trouver un juste compromis entre ces deux opposés : d’un côté l’intensité d’un travail qui n’est sans doute plus réalisable aujourd’hui du point de vue matériel et de l’organisation du temps (les patients de Freud, pour la plupart, n’exerçaient pas d’activité professionnelle et avaient les moyens financiers de la bourgeoisie viennoise du début du XXe), et de l’autre côté la dilution qui conduit au risque de transformer la thérapie en accompagnement au long cours, où on se donne des nouvelles, sans se donner les moyens d’investir sa thérapie pour en faire un travail en profondeur. - J’ai suivi une formation de cinq ans et obtenu le diplôme de psychopraticien multiréférentiel au CIFPR, où sont notamment enseignées la gestalt-thérapie, l’analyse bioénergétique, le psychodrame psychanalytique, la psychothérapie existentielle, la psychanalyse et la dynamique des groupes.
- La colonne vertébrale de ma posture de thérapeute provient du travail personnel que j’ai moi-même effectué en psychothérapie durant une quinzaine d’années.
- J’effectue un travail régulier et permanent en supervision.
- Tel. 06.09.11.50.58
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