Pourquoi demeurons-nous englués dans des relations qui nous rappellent d’anciens tourments ? Parce que nous espérons qu’un jour ça changera, pourvu que nous trouvions le mot juste, l’attitude appropriée, que nous sachions faire preuve de la compréhension nécessaire.

Alice Miller

Il y a vingt ans, Notre corps ne ment jamais était publié, livre dont le titre rappelle l’excellent Le Corps n’oublie rien, du psychiatre Américain Bessel Van Der Kolk, ouvrage que j’ai chroniqué le mois dernier. Ce livre se situe dans la droite ligne de la pensée d’Alice Miller, psychanalyste engagée pour la cause des enfants, qui a dénoncé, dès les années quatre-vingts, l’éducation répressive et ses conséquences.